Hwang Kaïte ⌁ Terminée

Identité & physique
Haute d'un mètre soixante-quatre centimètres et lourde de quelque quarante-neuf kilogrammes, on ne peut pas dire que je sois très imposante. Jolie? On me l'a dit quelquefois je crois bien, mais on ne m'a pas élevée en coquette... Je crois qu'on me l'a dit pour me faire plaisir, je suis très ordinaire. Mes cheveux sont d'un brun relativement pâle, à la lumière du soleil ils ont des teintes châtain foncé. Je les garde plutôt longs, pour la simple raison qu'ils se nouent mieux derrière ma tête quand je travaille, ce qui est plus confortable. Bien qu'ils soient lisses, ils ondulent un peu avec l'humidité. J'ai les yeux bruns, s'ils paraissent plus grands que la moyenne, ça ne doit être qu'une illusion d'optique à cause de leur couleur, forcément ils doivent être de la même taille que tout le monde.

CaractèreDocile, c'est souvent ce qu'on dit de moi. En vérité, je ne crois pas que le qualificatif me convienne, je ne mérite pas cet éloge. C'est simplement que j'ai jamais été en désaccord avec ce qu'on m'a demandé, ni avec les règles. À ce moment-là, nul n'est besoin de les transgresser. Ce n'est pas que je ne désobéis pas, c'est simplement que je n'en ai pas l'occasion, ni l'intérêt. Je n'aime pas beaucoup me distinguer et je préfère me fondre dans la masse. Obéir c'est le meilleur moyen de ne pas se démarquer des autres. Et puis si les règles existent, ça doit être pour notre bien, n'est-ce pas?
J'aimais beaucoup aller à l'école. Je me penchais beaucoup sur mes études à cette époque de ma vie. C'est ce qu'on attendait de moi et je n'avais pas l'intention de décevoir mes proches. J'essaie de faire de mon mieux en tout, mais évidemment le succès n'est pas toujours garanti. Je ne suis pas infaillible. C'est quelque chose d'inaccessible pour moi, même si je fais beaucoup d'efforts. Je dois toujours travailler plus pour m'améliorer. Je n'ai pas particulièrement d'ambition, je veux seulement mériter la confiance que me porte mes parents, ma famille.
J'ai également le sale défaut d'être très gourmande. J'aime un peu trop la nourriture et je me détourne rarement d'un repas en faveur d'autre chose. La seule raison, ce serait pour aider quelqu'un d'autre, puisque c'est mon devoir de venir en aide là où je le peux.

HistoireJe suis l'aînée de ma famille, accessoirement la seule fille. Disons que mon enfance a été plutôt tranquille, si on exclue la présence de mes frères. Évidemment les garçons sont un peu plus turbulents que les filles, mais c'est bien normal. Mes parents ont toujours été proches des autorités, nous avons toujours été des citoyens modèles. On aurait pu croire que la venue au monde de mes petits frères aurait eu un impact plus grand sur notre famille à cause de leur syndrome, mais ça n'a pas vraiment été le cas. Forcément, ça a attiré les moqueries de quelques personnes, mais ça ne m'a jamais vraiment affectée, contrairement à Joshua qui a eu quelques ennuis à cause de son impulsivité, je crois. Pour ma part j'ai toujours répondu aux commentaires mesquins avec un sourire, pour montrer que ça ne m'affectais pas vraiment. En réalité, je dois avouer que oui un peu. Mes frères n'ont tout de même pas choisi de naître ainsi. Ils ne méritent pas certains regards qu'on leur lance parce qu'ils sont différents. Ils n'ont désobéit à aucune loi. Enfin, la différence attire toujours la curiosité et comme ils ne font de mal à personne, je ne crois pas que ce soit si grave.

Au primaire, je me débrouillais. J'avais quelques amies, mais très peu parce que je ne me lie pas vraiment aux autres, je ne suis pas très intéressante et me faire des amies est un peu un soucis. Après, j'essaie d'éviter les perturbateurs, par crainte de causer des ennuis à ma famille. Je me concentrais sur mes travaux d'enfant, avec un certain plaisir parce que j'aimais bien le temps passé en classe à écouter notre maîtresse lire la leçon. Je ne préférais pas de matière en particulier, tout et n'importe quoi me plaisait. Je me souviens d'un moment très heureux. Mon frère avait été envoyé voir le dictateur à cause de son comportement. J'ai participé au déplacement aussi et j'ai pu voir un instant ce grand personnage. Il m'avait tapoté la tête en me disant que j'étais une bonne petite fille. Forcément, je ne méritais pas un tel éloge, un tel honneur, mais ça m'avait bien fait plaisir, même si la visite était pour réprimander mon frère d'avoir transformé sa fête d'enfant en catastrophe en usant de violence sur un de ses camarades. Même si j'étais scandalisée du comportement de mon frère, parce que ça ne se fait pas, je me suis dit en mon fort intérieur que c'était bien fait pour ce garçon : il ne me plaisait pas du tout pour être honnête. Ça ne me surprendrait pas qu'il fasse partie de ces rebelles qui troublent le pays depuis quelques années, maintenant qu'il est grand.

À l'adolescence les choses se sont compliquées un peu. D'un côté, j'ai dû commencé à me soucier un peu plus de mon frère Joshua qui a commencé à tremper dans de sales magouilles adolescentes. Mon frère est un bon garçon et je sais qu'il ne pensait pas à mal, pour lui aussi l'adolescence était difficile. Les garçons ont besoin d'un peu plus d'action que les filles, alors forcément il est allé en chercher là où il l'a trouvé, mais j'espérais sincèrement qu'il se remettrait sur le droit chemin. J'ai peut-être forcé un peu les choses sur lui, mais j'avais peur que notre relation ne se détériore. Mais avant tout, j'avais peur qu'il dépasse les limites et ne s'attire de sévères ennuis. Il échappait toujours aux convocations du directeur, mais je craignais que ça ne pourrait pas toujours être ainsi. De l'autre côté, je devais affronter mes propres problèmes. Je dois admettre que le passage de l'enfance à la puberté a été un grand traumatisme pour moi. Mes règles sont venues tardivement, j'avais peut-être quinze, ou quelques moi avant mon anniversaire. J'avais entendu quelques filles en parler dans les couloirs, mais sans plus. Ce moment a marqué un tournant dans ma vie. Progressivement, mais rapidement, on a vu mon corps se transformer, prendre des courbes et s'affiner. Puis ça, ça a attiré l'attention des garçons. Ça a été un véritable calvaire. Je n'avais toujours pas beaucoup d'amies, prenant soin de me tenir loin des mauvaises influences. J'avais entendu quelques camarades dans les toilettes parler de l'autre sexe. Certains propos m'ont complètement scandalisés, parce que très clairement ces filles allaient à l'encontre de la loi. Dès que j'entendais ce genre de conversations, je me dépêchais de finir ce que j'avais à faire puis de quitter rapidement. Je ne voulais en aucun cas être associée avec le crime. Le soucis c'est qu'éventuellement, je n'ai pas seulement entendu ici et là des conversations. Des garçons sont directement venus m'aborder. Pas beaucoup. Peut-être deux ou trois, sur une période de deux ou trois ans. Bien sûr, j'ai refusé tout approche de ce genre et je leur ai fortement recommandé de ne pas s'adonner à de telles pratiques compromettante. Seulement, l'un d'entre eux a été un cas plus particulier. En toute honnêteté, au départ, il me plaisait bien : joli, intelligent, sérieux, doué en classe de sport, il me paraissait le citoyen modèle. Évidemment, je ne me faisais pas d'idées. Je trouvais simplement que plus tard il ferait un bon compagnon pour la femme avec qui il formerait une unité familiale. Je n'avais pas la folle illusion de croire que ça pourrait être moi. Le choix était vaste et large et parmi la foule, j'étais loin d'être parmi les meilleures candidates. Alors quand il est venu vers moi la première fois, je me suis sentie flattée et émue. C'était un grand honneur pour moi qui ne le méritais pas. Alors on a commencé à se rapprocher et je sentais que finalement, il pourrait bien devenir mon compagnon afin de combler le besoin familial. Nous étions allés quelques fois en promenade ensemble. Puis le jour est venu où... j'ai encore honte de ce qui s'est passé. Je croyais qu'on ferait une ballade comme les autres. C'était le soir, plutôt tard et il faisait particulièrement chaud. Et c'est là, en appuyant mon dos contre un arbre qu'il s'est penché sur moi, approchant son visage du mien. Effrayée et surprise, j'ai détourné la tête, en mouvement de recul. Ça ne l'a pas arrêté et il a posé ses mains sur ma poitrine. Tacitement j'allais devenir sa compagne, j'en étais sûre, mais ce n'était pas encore officiel, or voilà qu'il me touchait. Quand il m'a annoncé ce qu'il voulait me faire, je crois que j'ai usé de violence pour la première fois de ma vie et je lui ai envoyé mon genou entre les deux jambes. Je crois que ça l'a surpris car j'ai pu me sauver en courant. J'ai arrêté de lui parler après ça, malgré ses tentatives de renouer. Je n'avais que dix-neuf ans et j'étais bien naïve. Quand je pense que j'ai échappé de peu à tout cela. J'aurais très bien pu être de celles qui cèdent. Je l'ai senti au fond de moi que j'avais envie qu'il fasse ce qu'il disait, mais le dégoût et la crainte que m'inspiraient même ces pensées sont probablement ce qui m'a permis de détaler au plus vite et d'éviter ainsi de commettre une grave faute.

Le moment est venu pour moi de quitter mes bancs d'école peu de temps après ma mésaventure et de me trouver du travail. Je me suis faite embauchée dans un restaurant où j'ai travaillé jusqu'à l'ouverture du cinéma où je travaille désormais comme guichetière. J'ai hésité un moment à savoir si je n'irais pas à la campagne travailler aux champs, parce que j'avais beaucoup aimé l'expérience de la vie à la campagne lorsque j'y suis allée l'année de mes dix-sept ans pour la période d'éducation sur la vie paysanne. Puis considérant que ma famille était toute à Dalis, j'ai préféré trouver autre chose, mais je garde l'idée pour plus tard, peut-être quand je serai mariée. La même année, mon frère a été envoyé à l'armée. J'ai trouvé la séparation un peu difficile. Deux ans, ça m'apparaissaient tellement long. J'ai toujours particulièrement aimé mon petit frère Joshua. C'est peut-être pour cela que j'ai plus ou moins fermé les yeux sur ses méfaits, en me contentant de lui rappeler qu'il s'éloignait du droit chemin. Au final, son séjour à l'armée aura réussi là où j'aurai échoué. C'est vraiment avec grand plaisir que j'ai vu mon frère revenir, plus sage qu'avant. Plus grand et costaud un peu aussi. Je lui ai presque sauté dans les bras dans ma joie, mais je n'ai jamais été du genre à me laisser emporter par les sentiments, alors j'ai attendu d'avoir mon frère à moi toute seule pour lui dire que j'étais heureuse de le revoir parmi nous. Ce bonheur fut bref puisque peu de temps après, il s'est encore mis les pieds dans les plats, le résultat étant de le voir partir pour vivre chez notre oncle...

C'est comme ça que j'en suis arrivée à l'âge de mes vingt-six ans. La date limite pour me marier commence à approcher à grands pas, il ne me reste plus que quelques mois... Je commence à être un peu nerveuse, parce que je n'arrive pas à trouver le bon compagnon pour former mon unité familiale. Peut-être que je commence à me faire trop vieille pour trouver ?

Derrière l'écranCoucou ! Je m'appelle MrPoulpe et j'ai 21 ans. Cela fait 10 années que je suis dans le monde de RPG. Je pense passer ici environ 4/7 jours pour m'amuser avec vous. Au fait, j'ai trouvé le forum via Asian Cafe, sur FB et je le trouve intéressant et original. Prenez bien soin de moi mes choux ♥