Ohn Seil

Lorsque l'on voit Seil pour la première fois, ce qui nous saute aux yeux est sans aucun doute son quasi-mètre-quatre-vingt. Sa silhouette élancée est très impressionnante. Il est si rare de croiser à Lansan des femmes aussi grandes. Cet aspect unique a la particularité d'effrayer la plupart des hommes qui se retrouvent à sa hauteur; c'est sans aucun doute une peur de perdre une partie de leur virilité face à une femme plus grande qu'eux.
Dans un second temps, on aperçoit son regard luisant. Ses pommettes proéminentes enfoncent ses prunelles, qui miroitent d'autant plus dans cette mince cavité. Les yeux de Seil pourraient être comparés à la huitième merveille du monde tant ils sont attirants. Ils exercent une sorte d'attraction qui fait de vous une proie inévitable à ce mystérieux regard. Ils sont noir comme la nuit et brillent telle la lune qui illumine les valons du Leto.
Ensuite on découvre le reste en passant par ses lèvres pulpeuses, qui étaient sujettes aux moqueries dès sont plus jeune âge et par la grossièreté de ses sourcils, qui soulignent la noirceur de son regard. On remarque par la suite l'uniformité de sa chevelure: sa coupe droite et sombre. Aucune nuance ne s'y dégage à part ce noir de jais qui se confond avec l'obscurité; une crinière qui s'allie magnifiquement bien à ses yeux. Encore et toujours ses yeux.

Seil est de nature passive. Elle dit amen à tout ce qu'on lui dit. Elle obéit sans se poser de question.
Seil ne réfléchit pas vraiment. Ce n'est pas qu'elle est bête, c'est qu'elle n'examine que la surface des choses. Elle fait dans la superficialité.
Seil est douce. Elle aime les autres, et les autres l'aiment. Elle partage le peu qu'elle a. Elle veut que chaque personne soit heureuse, car si elle l'est, pourquoi les autres n'ont pas le droit de l'être? Elle offre, elle donne, elle prête. La générosité est sa plus belle qualité.
Seil n'a pas une âme de combattante. Défendre ses biens, ses désirs? Elle préfère s’apitoyer sur son sort. Si elle perd tout, c'est que le karma l'a décidé pour elle. Tant pis, la roue tournera un jour!
Seil n'a pas peur des autres. Elle croit dans le bon qu'il y a en chaque individu. Elle croise tant de personnes rien qu'en une journée. Il est si dommage selon elle de ne pas pouvoir apprendre à toutes les connaître.

Seil (à prononcer "seuil")  a été élevé par des parents aimant passionnément leur pays. Ils avaient l'espoir, en voyant la bonne foi et la beauté splendidement sépulcrale de leur fille se développer, en faire l'épouse du dictateur ou d'un de ses ministres. Ils avaient éduqué leur fille de la plus belle manière qui soit en lui offrant amour et culture, sans pour être autant trop laxistes envers elle. Ils restaient sévères, acceptant difficilement ses erreurs; mais dès qu'elle réussissait, elle était fortement récompensée avec les moyens du bord. Elle rendait ses parents heureux et fiers, et leur bonté la rendait tant modeste. En l'élevant ainsi, ils souhaitaient en faire une épouse capable d'offrir les plus beaux des charmes à son futur mari:  la beauté, l'honnêteté, la fidélité, et la soumission. Ils ne pouvaient espérer avoir enfant plus sage.

L'année de ses dix-sept ans, le gouvernement l'envoya faire son année de service obligatoire à la campagne. Là-bas, elle se sentit comme en vacances. Non pas que la dose de travail était mince, mais le paysage bucolique et la gentillesse des habitants du village dans lequel elle était lui donnaient l'impression de vivre sur l'une de ces petites étoiles qui illuminent le ciel nocturne. Les villageois l'aimaient beaucoup: elle s'investissait énormément, et semblait même heureuse de les aider dans leur quotidien. Elle s'avérait être très douée en labourage agricole et en cuisine, et elle n'avait pas peur des tâches qui lui donnaient du mal. La veille de son départ, ils avait organisé une petite fête d'adieu. Elle s'en souvient encore très bien; elle le considère comme l'un de ses plus beaux souvenirs.

A son retour, sa mère avait mis au monde un second enfant qui priva Seil de l'attention de ses parents. Mais cela n'avait plus d'importance, elle devait se trouver un travail et devenir un peu plus indépendante pour rembourser ses parents.  Elle désirait travailler au plus vite pour sa patrie et sa famille, et elle avait donc cherché un peu partout un emploi qui ne lui demanderait pas une trop grande formation. A cette période, l'hôpital de Dalis cherchait de nouveaux infirmiers, car le personnel de soin commençait à se faire maigre. Malgré son manque d'expérience, son enthousiasme et son excellant compte-rendu de son séjour à la campagne lui ont permis de décrocher ce travail.

Grâce à sa situation professionnel stable, les parents de Seil espèrent encore la marier à un homme de pouvoir. Un ministre, un commandant, une personne ayant une quelconque influence - tant qu'elle reste bonne et honorable - ferait selon eux un parfait mari. Maintenant, il leur reste juste à trouver la perle rare.

Coucou ! Je m'appelle Séline mais on me connaît sous le pseudonyme de Nyurya, et j'ai 17 ans. Cela fait 6 années que je suis dans le monde de RPG. Je pense passer ici environ 4/7 jours pour m'amuser avec vous. Au fait, j'ai trouvé le forum via mon propre souvenir et imagination, et je le trouve parfait (merci Colyn de lui avoir donné la vie qu'il mérite ♥). Prenez bien soin de moi mes Lansannais !